Où est Charlie ?

Publié le par pierre-salvador

La pensée libre assassinée
Image: Bénédicte

L'éditorial du "24 HEURES" de Lausanne

Où est Charlie? demande une bande dessinée enfantine qui cache un individu dans une foule. Depuis mercredi, Charlie est partout. Nous sommes tous des Charlie, touchés de plein fouet par l’horreur qui s’est abattue sur le journal satirique français et, par lui, sur la liberté d’ironiser, de caricaturer, de critiquer, de penser. Cette liberté fondamentale qui s’est construite au fil des siècles et qui a consacré, souvent dans les larmes et dans le sang, le triomphe de la raison.  C’est elle qui est aujourd’hui en danger mortel. Le drame de Charlie Hebdo nous frappe parce qu’il est proche, dans notre culture, dans notre vécu. Mais tous les jours, un peu partout sur la planète, la raison et la pensée libres perdent des batailles, au prix de massacres, d’enlèvements, de menaces, de soumissions intolérables.  Ceux qui pensent que parfois la satire va trop loin sous nos latitudes ont vu mercredi un bastion tomber, la borne avancée, utile et nécessaire de notre droit à raisonner en individus conscients. Il ne peut pas y avoir de moyen terme. La liberté de penser est inconditionnelle.

Où est Charlie? demande une bande dessinée enfantine qui cache un individu dans une foule. Depuis mercredi, Charlie est partout. Nous sommes tous des Charlie, touchés de plein fouet par l’horreur qui s’est abattue sur le journal satirique français et, par lui, sur la liberté d’ironiser, de caricaturer, de critiquer, de penser. Cette liberté fondamentale qui s’est construite au fil des siècles et qui a consacré, souvent dans les larmes et dans le sang, le triomphe de la raison. C’est elle qui est aujourd’hui en danger mortel. Le drame de Charlie Hebdo nous frappe parce qu’il est proche, dans notre culture, dans notre vécu. Mais tous les jours, un peu partout sur la planète, la raison et la pensée libres perdent des batailles, au prix de massacres, d’enlèvements, de menaces, de soumissions intolérables. Ceux qui pensent que parfois la satire va trop loin sous nos latitudes ont vu mercredi un bastion tomber, la borne avancée, utile et nécessaire de notre droit à raisonner en individus conscients. Il ne peut pas y avoir de moyen terme. La liberté de penser est inconditionnelle.

Publié dans effet des faits

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