::::Film::::Les Chats persans::::

 J'ai découvert le 24 avril, "Les chats persans", film iranien de 2009, dans le cadre de "Cinémusique", une programmation de 3 films sur 3 mois, organisée à la médiathèque Pierresvives de Montpellier pour nous emmener au plus près d'artistes déterminés à nous sensibiliser sur leur passion pour la musique.

Les deux autres films seront :

"Northen soul" , de Elaine J. Constantin, le 15 mai

"Amy", de Asif Kapadia, le 19 juin.

L'histoire

A leur sortie de prison, une jeune femme et un jeune homme musiciens décident de monter un groupe. Ils parcourent Téhéran à la rencontre d'autres musiciens underground et tentent de les convaincre de quitter l'Iran avec eux.

N'ayant aucune chance de se produire à Téhéran, ils rêvent de sortir de la clandestinité, de créer un groupe et de jouer en Europe.

Mais que faire sans argent et sans passeport ... (tiré de l'histoire vraie du groupe)

Mon regard

"Les chats persans", c'est une grande claque, pour une prise de conscience des occidentaux concernant les difficultés à revendiquer le droit de vivre libre, pour la jeunesse, en Iran.

Même si je n'ai pas trouvé la musique très révolutionnaire, ce qui m'a intéressé surtout, dans cette histoire, c'est essentiellement la plongée dans l’univers clandestin d'une certaine jeunesse iranienne, avec tous les éléments troubles qui gravitent autour d'elle, les brimant dans leurs aspirations et la nécessité de faire avec le manque.

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Dans un style plus ou moins documentaire aux moyens minimalistes (caméra à l'épaule, tournage rapide dans la clandestinité), le réalisateur Bahman Ghobadi fait découvrir les rues et les sous-sols de Téhéran.

Là, fourmille une mouvance underground importante où les jeunes générations retrouvent, malgré les risques, une forme de liberté face au régime en place.

Pour moi, c'est réussi, c'est un beau coup de maître, même si j'ai trouvé la trame un peu mince (mais que je pardonne volontiers).

Le film a, tout de même, été récompensé à Cannes, en 2009, par le prix « Un certain regard ».