Célébrité, humilité, hommage, oubli, etc...
La perte d'une idole est toujours triste, alors les fans s'expriment, pleurent, déposent des fleurs... En fait pour moi, nous pleurons avant tout sur nous-même, nos fragilité, notre peur de la mort et de l'oubli, notre refus de l'éphémère.
Nous voulons "honorer", par exemple en faisant descendre les Champs Elysées à la dépouille d'un chanteur qui disait lui-même être "un homme comme les autres". Alors je m'interroge sur le sens du comportement humain lorsqu'il est confronté à ses grandes peurs.
J'ai lu un article sur Greta Garbo et ses choix de vie. Qui connaît aujourd'hui cette femme qui a tant fait rêver des générations et qui s'est réfugié dans la solitude dès l'âge de 36 ans, jusqu'à sa mort à 84 ans?
Quels rapports avec les événements que nous connaissons en ce moment, d'Ormesson, Hallyday qui "nous quittent" (pourquoi ne pas dire "qui meurent"?), j'en sais rien, je n'ai pas de réponse mais je sens, au fond de moi, beaucoup de chahut et d'incompréhension... C'est tout.
Trente-six lettres écrites par Greta Garbo seront mises en vente à Londres, le 12 décembre, levant une part de voile sur la grande solitude d'une des actrices les plus énigmatiques de Hollywood.
L'actrice suédo-américaine est restée une icône mystérieuse du cinéma jusqu'à sa mort en 1990, à 84 ans, ne se laissant que rarement approcher par les médias.
"Jusqu'à sa mort en 1990, à 84 ans, l'actrice suedo-américaine Greta Garbo, a vécu seule à Manhattan, sans s'être jamais mariée ou avoir eu d'enfant. Elle a refusé les interviews, autographes, premières et courriers de fans tout au long de sa vie".
"Je suis presque toujours seule et je me parle à moi-même. Je roule jusqu'à la plage pour m'y promener et c'est toujours merveilleux. Mais c'est tout"