Où en sommes-nous?

Publié le par Pierre-Sauveur.B

A propos de la covid, certains pensent que la situation a assez duré et ils commencent à oublier que nous sommes encore en plein dedans !

Alors, il y a du relâchement dans l'air, avec l'oubli de plus en plus fréquent des gestes barrières.

Hélas, la réalité ne semble pas aussi optimiste.

Dans son bulletin sur la situation sanitaire, publié le mardi 23 mars, l'Agence régionale de santé alerte sur la "nette dégradation, rapide et brutale" de l'épidémie de coronavirus en région Occitanie. 

1 463 hospitalisations étaient en cours ce mardi soir, soit 124 de plus par rapport au vendredi précédent, dont 293 en réanimation et soins critiques (+32 en quatre jours), et à ce jour 3 564 décès ont été constatés en établissements de santé depuis le début de l’épidémie en mars, ce qui représente 117 morts en quatre jours.

La situation se dégrade également dans l'Hérault, où on enregistre 43 hospitalisations de plus en quatre jours, dont 5 en réanimation, et 18 décès.

 

Des temps difficiles pour moi : compliqué de trouver comment me protéger contre le découragement qui, régulièrement, gagne du terrain  dans mes pensées. Le relâchement, de la part de certains, dans le respect des règles sanitaires, me dérange de plus en plus et me met en colère.

 

En général, j'arrive à gérer mais là, chaque jour une nouvelle situation, une nouvelle restriction vient noircir mon horizon. J'ai décidé de me faire accompagner. Une première expérience avec un psy a été un bide complet, 4 séances avec lui et j'ai compris que je devais aller voir ailleurs pour trouver la bonne personne qui  m'aidera à retrouver des repères. 

Ne pas m’inquiéter, ne pas m'agiter outre mesure, avoir besoin de soutien pour gérer mes émotions, c’est normal. Je dois m’efforcer de normaliser mes comportements, me rappeler que nous avons tous, plus ou moins, des difficultés à faire face à la situation. Je dois prendre soin de moi, vivre au quotidien, selon l'adage "à chaque jour suffit sa peine".

 

Je n'oublie pas que chacun vit une expérience unique et que les réactions des autres peuvent différer des miennes.

Je dois rester en contact avec la famille et les proches. Si les rencontre en présence peuvent être difficiles, voire impossibles, je peux communiquer à distance par vidéo, téléphone, textos, mels, réseaux sociaux,  pour donner et prendre des nouvelles.

 

Et pour finir, je reprends une expression chère à l'un de mes proches (il se reconnaîtra! ) :

"ça va aller, ça va aller"

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article