100 ans : c'est l'âge de Pierre Soulages en 2019

Publié le par pierre-sauveur B

Avant le Louvre, Soulages est célébré à New York pour ses 100 ans

Quelques mois avant l’exposition que va lui consacrer, pour son centenaire en décembre, le musée du Louvre, la galerie Lévy Gorvy offre au peintre français un premier écrin à New York, une ville très tôt terre d’adoption pour lui.

Lors d'une exposition à Rome (Villa Médicis), Soulages explique sa fascination pour le noir et ses multiples facettes (vidéo de 1.30 minute, ci-dessous)

Vingt toiles du maître de Rodez sont présentées jusqu’au 26 octobre 2019 à Manhattan. La plus ancienne date de 1954, année où l’artiste entre en relation avec la galerie new-yorkaise Kootz, point de départ de son parcours américain, avec l’appui de James Johnson Sweeney, conservateur au Museum of Modern Art (MoMA).

Le génie du noir a fait partie de la première exposition du  musée Guggenheim, le bâtiment circulaire emblématique.

La plupart des œuvres présentées par Lévy Gorvy sont issues de collections ou de musées américains, témoins de l’intérêt que suscite Pierre Soulages aux États-Unis. 

Lévy Gorvy, l’une des dernières galeries qui représente Pierre Soulages, continue de placer des toiles du peintre auprès de clients américains. Dominique Lévy, cofondatrice de la galerie avec Brett Gorvy (ancien responsable de l’art contemporain au sein de Christie’s), est une grande marchande privée de New York. Elle est partie à l’assaut du peintre, lors de l'inauguration de son musée à Rodez, en 2014.

Pierre Soulages a pris le virage radical du noir complet en 1979. Le peintre y a poursuivi son travail avec la lumière, pour inviter le visiteur à graviter physiquement autour de l’œuvre et d'en saisir ainsi toutes les nuances.

Dominique Lévy explique : "C’est incroyable pour moi parce que je ne connais pas un artiste qui se réinvente comme ça, encore et encore. Je ne sens jamais une répétition dans le travail de Soulages".

Aucune des toiles montrées à New York ne sera de l’exposition du Louvre,  en décembre. La galeriste précise : "Ce sont deux expositions qui dansent ensemble", soulignant que l’exposition du Louvre présentera quasiment le même nombre d’œuvres (21) que la sienne (20).

"C’était l’idée d’un pas de deux", poursuit-elle, "et l’espoir de donner une chiquenaude aux musées américains pour leur dire: il est temps de faire une vraie rétrospective Soulages."

 

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