RIGOLETTO
RIGOLETTO, l'œuvre de Verdi, a ouvert la saison de l'opéra Berlioz, à Montpellier
dans une version de Marie-Eve Signeyrole qui a émerveillé une salle comble. A l'aide de moyens variés, l'histoire est transposée dans la tête d'un humoriste meurtrier où tous les autres personnages prennent corps.
Des images multiples, en double, en miroir, entre chorégraphie et vidéo, font avancer l'histoire sur une scène de surface doublée, avec des chanteurs dans la salle, au contact du public qui ne sait plus où regarder dans l'énorme espace de qui lui est présenté.
Il est possible que certains puristes regrettent parfois le côté spectacle, show, qui pourrait se faire au dépens du lyrique.
Cependant, la baguette du maître Roderick Cox est là pour explorer les innovations voulues par Verdi et ce "dépoussiérage" permet à un nouveau public de découvrir le genre : c'est peut-être le prix à payer pour faire perdurer l'opéra.
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