L'histoire d'un prénom

Publié le par pierre-salvador

L'histoire d'un prénom

Pierre-Salvador et Pierre-Sauveur, l'histoire d'un prénom.

A ma naissance, mes parents m'appellent Pierre et, en deuxième prénom veulent me donner le prénom de mon père, Salvador. Choix refusé à l'époque par l'Etat (gouvernement de Vichy) car "pas français". L'administration suggère le prénom traduit, Sauveur.

Cette traduction a toujours été une souffrance pour moi, difficilement définissable mais très présente.

En 2005, lors d'un séminaire de développement personnel, nous étions 3 "Pierre" parmi les participants et pour faciliter les échanges, nous avons décidé que chacun associerait son deuxième prénom au premier. Ainsi, nous sommes devenus "Pierre-Adonias", "Pierre-Gustave" et... "Pierre-Salvador". En rétablissant le prénom d'intention, Salvador pour Sauveur, j'avais le sentiment d'honorer "la gloire de mon père".

Par la suite, ayant eu des problèmes d'homonymie avec certains services administratifs, j'ai demandé d'utiliser sur tous les documents authentifiés, mes deux prénoms, Pierre et Sauveur. Devant "la résistance" de certains organismes, j'ai entrepris d'officialiser l'association de mes 2 prénoms en un seul, composé.

Aujourd'hui, les 2 prénoms "Pierre" et "Sauveur" deviennent le prénom composé

"Pierre-Sauveur"

Merci à tous ceux qui, depuis 2005 ont fait l'effort de m'appeler "Pierre-Salvador". Je leur suis extrêmement reconnaissant d'avoir accepté de jouer le jeu. Pour eux, je resterai "Pierre-Salvador", ils continueront ainsi de m'apporter beaucoup plus de chaleur que certains ne peuvent imaginer.

Pour "les purs et durs" qui refusent de m'appeler autrement que "Pierre", au nom de l'habitude, passant ainsi à côté d'un accompagnement important pour moi, je ne leur en veux pas, c'est leur problème et pas le mien. cependant, Ils doivent savoir que ce sont eux qui me font le plus mal (je ne parle pas des "occasionnels" qui ne sont pas au courant) .

Quant aux autres, ils doivent m'appeler maintenant par le prénom officiel que j'ai eu du mal à faire reconnaître...

Et tout ça, pour une histoire de virgule à remplacer par un tiret.

Une précision souriante pour terminer : j'ai, de toute façon, un pseudo court (4 lettres) que des proches utilisent mais que que je ne dirai pas ici.

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