:::::film:::::Les estivants:::::

Quelle déception ! Avec autant de bons acteurs au générique, j'avais de grands espoirs pour ce film de Valeria Bruni Tedeschi : Pierre Arditi, Yolande Moreau, Vincent Perez, Noemi Lvovski et bien d'autres. Malheureusement, les grands espoirs se sont transformés en grande désillusion...

Le premier quart d'heure passé, le film est vite devenu désordre, impulsif, débordant, surchargé de tout un magma intérieur et laborieux (malgré de petites étincelles, hélas trop rares, éclairant l'histoire d'une folie lumineuse). D’une durée de plus de deux heures, il finit malheureusement par se perdre, et m'a largué dans les états d’âme et les bavardages de son héroïne.

 Monté dans le style d'une pièce de théâtre filmé découpée en 3 actes et un épilogue, ayant pour scène le plateau bien délimitée d'une villa de la Côte d'Azur (très beaux lieux, très beaux paysages), le scénario est peu construit, éparpillé à tous vents, dans un effet choral qui ne met personne en valeur et reste en surface, souvent dans une grande incohérence et une incompréhension qui est allée crescendo.

J'ai eu parfois une oreille attendrie par la musique aux accents des films de Frederico Fellini ou de Vittorio De Sica mais n'est pas Fellini ou De Sica qui veut... même pour une italienne !

Au final, deux heures d'une longue descente aux enfers aboutissant à une dernière scène surréaliste dans le flou d'une brume de cinéma.