***Spectacle*** "The Wall : The Pink Floyd Rock Opera"

Le chorégraphe Johan Nus a conçu la mise en scène et la chorégraphie de

"The Wall : The Pink Floyd Rock Opera" 

Il s'est "imbibé" du disque mythique de Pink Floyd (1979) et du film d’Alan Parker (1982) pour obtenir une version profonde, puissante, de l’œuvre de Roger Waters et Pink Floyd, avec un ballet contemporain explosif.

C'est un spectacle pluridisciplinaire, avec :

- de la musique live, jouée par d’excellents musiciens.

- de la vidéo, pour rappeler des images fortes du film d’Alan Parker.

- de la danse, pour raconter l'histoire de Pink (le héros), à travers le corps.

La musique de Pink Floyd, de 1979, parle de phénomènes complètement actuels : la santé mentale, la guerre, l’opulence, le "trop" (dans l’amour, dans la sexualité), le besoin de protection (avec des murs... suivez mon idée). Tous ces excès se retrouvent dans le spectacle d'où je suis ressorti comme libéré, tout imprégné de la philosophie du disque.

Sur scène, aux dix danseurs, aux sept musiciens, aux cinq chanteurs, viennent s'ajouter un graphiste et un cameraman qui filme et donne en direct sa vision du spectacle (idée très originale).

Au travers de la danse, j'ai été emmené dans le parcours de Pink enfant (avec en fond sonore, les bombardements au Japon), puis son enfermement psychique jusqu’au moment où, devenu adulte, il redevient enfin... un enfant libre (interprété par le danseur, Guillaume Zimmerman, magistral).

Cette nouvelle production dansée de "the Wall", vient s'ajouter aux versions concert et cinéma, pour donner une vision plus contemporaine que jamais de l’œuvre.

Enfin, le spectacle n’aurait rien été sans la présence sur scène de l'orchestre, avec sa musique vivante, réelle, adaptable, modulable (Une bande-son aurait débouché sur une expérience passive, comme j'en ai fait la décevante expérience avec "Starmania", au printemps dernier à l'Aréna). Là, je me suis senti totalement immergé, avec toutes mes émotions au rendez-vous, au gré de tous ces talents.