Comédie musicale : Les dix commandements

 "Les dix commandements"

de retour à Montpellier 

Dans un Zénith archi bondé, Pascal Obispo (qui a composé les musiques) a glissé quelques mots au public avant le lever de rideau, en prévenant : "On a eu envie de refaire ce spectacle en entier, de reconsidérer totalement la mise en scène et de repartir sur de nouvelles bases, avec de nouveaux chanteurs et danseurs".

C’est un spectacle remis au goût du jour par une mise en scène contemporaine (qui m'a déstabilisé au début)  rehaussée par une scénographie virtuelle, avec des chanteurs et danseurs brillants, dont : 

Benjamin Bocconi (Moïse) David Lempell (Ramsès), Leelou Garms (Nefertari), Julien Arcuri (Aaron), Sharon Laloum (Myriam), Awa Sy (Bithia), Margaryta (Sephora)  .

A la fin du spectacle, aux premières notes de l’inoubliable "L’envie d’aimer ", la lumière du projecteur éclaire la scène vide. J'ai su après, qu'il s'agissait d'un dernier hommage au chanteur Daniel Levi (Moïse dans la première version), décédé il y a deux ans.

Les progrès technologiques permettent aujourd'hui de proposer des décors autrefois impossibles, avec une nouvelle technologie par imagerie 3D donnant une impression d'y être totalement.

Mais que seraient les décors sans la troupe? 9 chanteurs et 31 danseurs pour retracer l'histoire des Dix Commandements qui envoie un beau message sur "l'envie d'aimer" (sous titre du spectacle), en ces temps de troubles, de guerres, de violences.

Après un final grandiose, à la sortie, pour moi dur retour à la réalité avec une agression verbale par une vigile qui m'a aboyé : "Monsieur cette porte est fermée, vous n'avez pas le droit de l'ouvrir". Je ne savais pas qu'elle était seulement  "sensée être fermée". Cette  gardienne n'avait pas dû assister au spectacle, la pauvre : elle en aurait pourtant eu bien besoin... mais cet incident ne faisait pas partie du spectacle !

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