:::Film:::Sans jamais nous connaître

Publié le par Pierre-Sauveur.B

L'histoire

A Londres, Adam vit dans une tour récente où la plupart des appartements sont encore inoccupés. Une nuit, la monotonie de son quotidien est interrompue par la rencontre d'un mystérieux voisin, Harry. Alors que les deux hommes se rapprochent, Adam est assailli par des souvenirs de son passé et retourne dans la ville de banlieue où il a grandi. Arrivé devant sa maison d'enfance, il découvre que ses parents occupent les lieux, et semblent avoir le même âge que le jour de leur mort, il y a plus de 30 ans.

 

Mon regard

Paul Mescal et Andrew Scott forment un duo d'interprètes magnétique, dans ce film qui m'a entraîné dans une ambiance singulière, à la mise en scène très riche et au récit  presque métaphysique.

"Sans jamais nous connaître" aborde divers sujets, comme la solitude, l'amour, la mort, avec des niveaux de lecture multiples qui me feront, certainement, y repenser longuement.

 

La dernière scène du film, déchirante, m'a emmené dans les étoiles (je ne peux en dire plus pour ne pas déflorer l'intérêt) et m'a fait reconsidérer tout ce que je venais de voir. 

Le côté métaphysique (au sens de l'interrogation sur la conduite humaine) que j'ai perçu, passe par une approche sensorielle du réalisateur (Andrew Haigh

Quant à la musique, elle a été pour moi un personnage à part entière, depuis ma place de spectateur (ambiance très mélancolique, presque étrange parfois). 

 

 

 

La dernière chanson, (The Power of love), avec notamment les paroles : "Keep the vampires from your door" (gardez les vampires devant votre porte), m'incitent à penser que, peut-être, l'un des personnages (voire les deux) est mort bien avant qu'on ne le comprenne.

La lumière crépusculaire du film me conforte de plus en plus dans cette vision, avec une impression de fin du monde ou de fin de vie. Un film qui devrait me rester longtemps en tête.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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